La « Gestion mentale » a bien été initiée par Antoine de La Garanderie. Ce terme est apparu pour la première fois dans les années 1980 lors d’un rapport au ministère, par des enseignants ayant expérimenté cette pédagogie dans un établissement public d’une banlieue difficile de Paris.
Ce terme de Gestion mentale est resté dans le langage habituel. Pourtant Antoine de La Garanderie lui-même trouvait que l’expression « Gestion mentale » ne correspondait pas à la réalité de la pensée car la question n’est pas de gérer mais de prendre conscience des gestes mentaux à effectuer pour bien penser.
« Pédagogie des gestes mentaux » une expression plus ajustée à la démarche proposée
Les gestes mentaux permettent d’entrer en situation de connaissance. Ils sont au nombre de 5 car pour développer nos apprentissages nous avons besoin de
- Faire attention
- Mémoriser
- Être sûr de sa compréhension
- Ne pas brûler les étapes de la réflexion
- Libérer l’imagination créatrice
L’originalité de la pédagogie des gestes mentaux est de faire découvrir que ces 5 aspects de la connaissance correspondent à …
… de simples étapes à effectuer mentalement
Ainsi faire attention ne correspond pas à une injonction mentale du style « Il faut que je me concentre » et qui ne sert à rien si ce n’est à rajouter une tension intérieure. Faire attention correspond à un geste à 3 temps : 1-2-3, j’apprends mon cours ! Gymnastique à 3 temps que je propose de concrétiser dans un parcours pour canaliser les enfants qui ont besoin de bouger lorsqu’ils apprennent :
La prise de conscience de sa façon de penser permet de découvrir que faire attention, mémoriser, comprendre, réfléchir et imaginer correspond à une gymnastique mentale simple : ce sont les gestes mentaux qui, lorsqu’ils sont maîtrisés avec motivation, permettent de RÉUSSIR !